http://Les technologies disruptives au service du Cyber Command
Ce lundi 26 juin, l’Amiral de Division Yves Dupont de l’École Royale Militaire et le Général-major Michel Van Strythem du Cyber Command ont signé un protocole d’accord. Celui-ci soutiendra de nombreux projets de recherche et développement à long terme au profit de la Défense et de la société civile.
Le Cyber Command, la future Composante Cyber de la Défense, s’est vu allouer 140 millions d’euros pour le développement de ses capacités dans le cadre du plan STAR. Ce plan prévoit aussi la mise en place de la stratégie DIRS (Defence, Industry and Research Strategy), qui met l’accent sur le développement d’une industrie de Défense forte et technologiquement avancée.
Recherche et collaboration
Les piliers de cette stratégie sont la recherche et le développement, et la collaboration avec l’École Royale Militaire (ERM) et l’Institut royal supérieur de Défense (IRSD) également essentielle. Non seulement pour relever les défis actuels, mais aussi pour faire face aux menaces de demain.
Comme l’explique le Chef de la Défense, l’Amiral Michel Hofman, cet accord « permet de définir des priorités en coordination avec la Faculté Polytechnique de l’ERM et d’y affréter des moyens supplémentaires si nécessaire. Et il permet aussi une certaine souplesse dans un domaine en perpétuelle évolution. »
L’ERM comme relais
Le Général-major Michel Van Strythem a quant à lui souligné l’importance des partenariats à long terme avec le monde industriel, économique ou encore académique. « Notre premier partenaire académique c’est évidemment l’ERM qui constitue notre relais vers les autres universités et nos partenaires internationaux. »
Les chargés de cours des départements CISS (Communication, Information, Systems and Sensors) et Mathématiques (MWMW) ont tour à tour expliqué le rôle de l’intelligence artificielle et de la physique quantique dans ces projets, qu’il s’agisse de cyberdéfense, de cryptographie ou encore de stéganographie (l’art de dissimuler un message dans un autre message).
Bernard Van Hecke